👉 Alors que le trafic aérien a retrouvé son niveau de 2019, l’avion silencieux, décarboné et non polluant n’est malheureusement pas pour demain. C’est pourquoi nous demandons un plafonnement des mouvements d’avions français au-dessous du niveau de référence de 2019, tout en s’assurant de la diminution du bruit, de la pollution de l’air et des émissions de CO2
👉 Malgré les slogans du secteur, tous les rapports sérieux sur le sujet montrent que l’avion silencieux, décarboné et non polluant n’est pas pour demain. Il n’y a donc pas d’autre solution à court et moyen terme que de mettre un coup d’arrêt à la croissance du trafic aérien et de le réduire progressivement pour limiter ses impacts à la fois sanitaires et climatiques.
👉 En 2022, le gouvernement des Pays-Bas a pris une décision historique : plafonner le trafic de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol à 440 000 mouvements/an, en dessous du niveau de 2019, pour protéger les riverains et le climat. Si c’est possible aux Pays-Bas, c’est possible en France ! Clément Beaune, le prédécesseur de Patrice Vergriete, n’avait d’ailleurs pas exclu cette possibilité lors des échanges que nous avions eu avec lui en mai 2023, et s’était engagé à étudier des scénarios de plafonnement dans le cadre des procédures d’étude d’impact selon l’approche équilibrée aéroports franciliens.
👉 Des Etudes d’Impact selon l’Approche Equilibrée (EIAE) sont en cours sous l’autorité des Préfets sur la plupart des aéroports français les plus fréquentés, afin d’élaborer des scénarios de réduction du bruit. C’est la seule procédure qui permettrait la mise en place de plafonnements et d’une réduction du trafic aérien ! Mais nous n’avons aucune assurance que ces mesures que nous demandons soient retenues.